Les allemands prennent leur quartier à Tourcoing le 15 octobre 1914. L'occupation dure quatre ans et engendre pour les habitants des conditions de vie très dures. En trois ans, la population décroît de 19 000 personnes.
Si Tourcoing n'a pas subi de bombardements, elle a malgré tout particulièrement souffert du cantonnement des troupes ennemies, coordonné par la Kommandantur dirigée par le commandant von Tessin. 8000 soldats ont été répartis chez les habitants, qui vivent dans la crainte permanente du travail forcé. En 1916, ce sont 4300 personnes dont 800 femmes et jeunes filles qui sont transportées de force dans les Ardennes.
Le 1er novembre 1916, ce sont 25 notables de la ville, hommes et femmes, qui sont emmenés en Pologne occupée par l'armée allemande, rejoints au début de 1918 par une vingtaine d'autres otages, en représailles contre la politique du gouvernement, qui retiendrait de force des Alsaciens souhaitant regagner leur région.
Avant leur départ en 1918, les soldats allemands font exploser l'usine à gaz et les principaux ponts de la ville. La destruction de la gare par des explosifs placés dans son sous-sol est évitée par l'intervention de deux résistants tourquennois, Joseph Roty et Germain Delporte.
Le bilan de la guerre à Tourcoing est de 2531 soldats morts et 177 victimes civiles, dont les noms sont gravés sur le Monument aux Morts, place de la Victoire.
Source :
Alain Lottin (dir.), Histoire de Tourcoing, ed.des Beffrois, 1986.
Si Tourcoing n'a pas subi de bombardements, elle a malgré tout particulièrement souffert du cantonnement des troupes ennemies, coordonné par la Kommandantur dirigée par le commandant von Tessin. 8000 soldats ont été répartis chez les habitants, qui vivent dans la crainte permanente du travail forcé. En 1916, ce sont 4300 personnes dont 800 femmes et jeunes filles qui sont transportées de force dans les Ardennes.
Le 1er novembre 1916, ce sont 25 notables de la ville, hommes et femmes, qui sont emmenés en Pologne occupée par l'armée allemande, rejoints au début de 1918 par une vingtaine d'autres otages, en représailles contre la politique du gouvernement, qui retiendrait de force des Alsaciens souhaitant regagner leur région.
Avant leur départ en 1918, les soldats allemands font exploser l'usine à gaz et les principaux ponts de la ville. La destruction de la gare par des explosifs placés dans son sous-sol est évitée par l'intervention de deux résistants tourquennois, Joseph Roty et Germain Delporte.
Le bilan de la guerre à Tourcoing est de 2531 soldats morts et 177 victimes civiles, dont les noms sont gravés sur le Monument aux Morts, place de la Victoire.
Source :
Alain Lottin (dir.), Histoire de Tourcoing, ed.des Beffrois, 1986.
Auteurs
Editeur : inconnu
Collection Centre d'histoire locale