La Ville ne dispose pas de sa propre troupe et doit faire appel à la compagnie du Grand Théâtre de Lille. Par contrat, la troupe s'engage à donner deux représentations par semaine à Tourcoing. Mais le public n'est pas au rendez-vous.
En 1906, la municipalité enjoint Viguier directeur du Grand Théâtre, de produire des pièces "de premier ordre et non plus des vieilleries". Mais sans plus de succès.
En 1909, la salle est réaménagée à l'italienne avec deux étages de galeries, et une scène agrandie. Elle peut alors accueillir une troupe autonome et un orchestre. Cependant, les recettes sont dans le rouge et le théâtre survit uniquement grâce aux subventions de la mairie. C'est dans ce contexte que le maire Gustave Dron rédige un opuscule dans lequel il défend la nécessité de maintenir un théâtre municipal pour la Ville, tout en proposant des solutions concrètes :
"La crise théâtrale n’est pas un vain mot. Elle tient à l’engouement pour certains sports nouveaux, tel le skating qui fait fureur en ce moment. La faveur dont jouit le cinéma (elle se traduit à Tourcoing par une moyenne de 6 000 spectateurs tous les dimanches) n’est pas étrangère non plus à la diminution de la clientèle théâtrale. Tout cela contribue à cet état de crise que nous signalons". C'est pourquoi à partir de 1910, la programmation du théâtre évolue et propose de grandes soirées familiales où prestidigitateurs et cinématographie sont à l’affiche.
En 1906, la municipalité enjoint Viguier directeur du Grand Théâtre, de produire des pièces "de premier ordre et non plus des vieilleries". Mais sans plus de succès.
En 1909, la salle est réaménagée à l'italienne avec deux étages de galeries, et une scène agrandie. Elle peut alors accueillir une troupe autonome et un orchestre. Cependant, les recettes sont dans le rouge et le théâtre survit uniquement grâce aux subventions de la mairie. C'est dans ce contexte que le maire Gustave Dron rédige un opuscule dans lequel il défend la nécessité de maintenir un théâtre municipal pour la Ville, tout en proposant des solutions concrètes :
"La crise théâtrale n’est pas un vain mot. Elle tient à l’engouement pour certains sports nouveaux, tel le skating qui fait fureur en ce moment. La faveur dont jouit le cinéma (elle se traduit à Tourcoing par une moyenne de 6 000 spectateurs tous les dimanches) n’est pas étrangère non plus à la diminution de la clientèle théâtrale. Tout cela contribue à cet état de crise que nous signalons". C'est pourquoi à partir de 1910, la programmation du théâtre évolue et propose de grandes soirées familiales où prestidigitateurs et cinématographie sont à l’affiche.