RUE DE L'HOTEL DE VILLE (actuelle rue du Gal Leclerc)
RUE DE L'HOTEL DE VILLE (actuelle rue du Gal Leclerc)
La rue de l’Hôtel de ville (anciennement rue de l’Industrie) a été percée entre 1862 et 1866.
Contemporaine de la construction du nouvel Hôtel de ville par l’architecte Charles Maillard (1862-1913), elle participe de l’extension de l’urbanisation au nord de la Grand’Place. Le nouvel Hôtel de Ville est en effet implanté à 150 mètres de celle-ci, sur un terrain d’un hectare, dans la campagne. A l’époque, les opposants au projet critiquent la création de ce « nouveau quartier » au détriment des anciens insuffisamment aménagés.
La première pierre est néanmoins posée le 15 août 1866, jour de la fête nationale sous le Second Empire. Le maire Charles Roussel justifie son choix par la nécessité d’impulser une véritable politique d’aménagement urbain qui exige d’ « élargir les rues étroites, percer des voies de communication qui permettent une circulation facile, ouvrir des places et des squares (…) ».
En 1884, la Ville passe à 56 000 habitants. Dans ces nouvelles rues et places autour desquels apparaissent des quartiers neufs, le caractère résidentiel s’affirme, tandis que les ouvriers sont relégués à la périphérie du centre ville (recensement de 1886).
Sources :
J. Grislain, M. Leblan, "Histoire d’un développement urbain" (p 237 à 258) in Histoire de Tourcoing, ouvrage publié sous la direction d’Alain Lottin, éditions des Beffrois, Dunkerque,1986.
Contemporaine de la construction du nouvel Hôtel de ville par l’architecte Charles Maillard (1862-1913), elle participe de l’extension de l’urbanisation au nord de la Grand’Place. Le nouvel Hôtel de Ville est en effet implanté à 150 mètres de celle-ci, sur un terrain d’un hectare, dans la campagne. A l’époque, les opposants au projet critiquent la création de ce « nouveau quartier » au détriment des anciens insuffisamment aménagés.
La première pierre est néanmoins posée le 15 août 1866, jour de la fête nationale sous le Second Empire. Le maire Charles Roussel justifie son choix par la nécessité d’impulser une véritable politique d’aménagement urbain qui exige d’ « élargir les rues étroites, percer des voies de communication qui permettent une circulation facile, ouvrir des places et des squares (…) ».
En 1884, la Ville passe à 56 000 habitants. Dans ces nouvelles rues et places autour desquels apparaissent des quartiers neufs, le caractère résidentiel s’affirme, tandis que les ouvriers sont relégués à la périphérie du centre ville (recensement de 1886).
Sources :
J. Grislain, M. Leblan, "Histoire d’un développement urbain" (p 237 à 258) in Histoire de Tourcoing, ouvrage publié sous la direction d’Alain Lottin, éditions des Beffrois, Dunkerque,1986.