Place Charles et Albert Roussel - Place de la République
Place Charles et Albert Roussel - Place de la République
Le marché place Charles et Albert Roussel.
La dénomination actuelle de la place date des années 1880-1948, en l'honneur de Charles Roussel (1821-1879) maire de Tourcoing de 1857 à sa mort, et d'Albert Roussel (1869-1937), son petit-fils, musicien et compositeur.
Elle était autrefois appelée Petite Place, Nouvelle-Place, Place du Petit-Marché et Place du Marché au charbon. En effet, jusqu'en 1837, la Petite Place servait de lieu de rassemblement aux marchands de charbon de bois que les peigneurs de laine utilisaient pour chauffer leurs peignes. C'est sur cette place qu'on creusa en 1834 un puits de 160 mètres pour trouver de l'eau indispensable aux industries textiles en pleine expansion. Mais la nappe d'eau située 60 mètres plus bas ne fut pas atteinte.
C'est également sur cette place qu'en 1848, suite à la Révolution de Février, on planta un arbre de la Liberté. Elle est bordée par la Chambre de commerce en 1906 et agrandie en 1933 par la destruction de deux rues (Martine et Sainte-Ursule).
Sources :
JEAN-CHRISTOPHE, Si les rues de Tourcoing m’étaient contées…, Imprimerie George Frères, Tourcoing, 1978. Au fil des rues, Histoire et origine des rues de Tourcoing, ed. Ravet-Anceau, Villeneuve d’Ascq, 2007.
La dénomination actuelle de la place date des années 1880-1948, en l'honneur de Charles Roussel (1821-1879) maire de Tourcoing de 1857 à sa mort, et d'Albert Roussel (1869-1937), son petit-fils, musicien et compositeur.
Elle était autrefois appelée Petite Place, Nouvelle-Place, Place du Petit-Marché et Place du Marché au charbon. En effet, jusqu'en 1837, la Petite Place servait de lieu de rassemblement aux marchands de charbon de bois que les peigneurs de laine utilisaient pour chauffer leurs peignes. C'est sur cette place qu'on creusa en 1834 un puits de 160 mètres pour trouver de l'eau indispensable aux industries textiles en pleine expansion. Mais la nappe d'eau située 60 mètres plus bas ne fut pas atteinte.
C'est également sur cette place qu'en 1848, suite à la Révolution de Février, on planta un arbre de la Liberté. Elle est bordée par la Chambre de commerce en 1906 et agrandie en 1933 par la destruction de deux rues (Martine et Sainte-Ursule).
Sources :
JEAN-CHRISTOPHE, Si les rues de Tourcoing m’étaient contées…, Imprimerie George Frères, Tourcoing, 1978. Au fil des rues, Histoire et origine des rues de Tourcoing, ed. Ravet-Anceau, Villeneuve d’Ascq, 2007.