Le magasin de nouveautés "A St-Christophe" est fondé peu avant la Révolution. Il est tenu par la même famille, Odoux, jusqu'à sa fermeture en 1977.
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Le bâtiment visible sur la carte postale date des années 1890. Il succède à un édifice de style néoclassique dessiné par l'architecte Leroy. Sur trois niveaux, avec des baies en plein cintre au rez-de-chaussée et un beau portail, il est déjà à mi-chemin entre l'immeuble commercial et la résidence bourgeoise. L'immeuble qui lui succède est construit dans le même style, monumental et cossu, mais dans l'esprit du nouvel hôtel de ville construit par l'architecte Charles Maillard. L'immeuble est ensuite occupé par la Voix du Nord.
Il y avait toujours sur la Grand'Place beaucoup de fiacres qui permettaient de faire de petites courses en ville (il en coûtait un franc cinquante pour rejoindre la gare). Ici ils côtoient les tramways électriques qui apparaissent un peu avant 1914. Jean-Christophe cite les mises en garde d'une Tourquennoise du siècle dernier à son fils : "ne monte jamais dans ces machines sans chevaux, ce sont des inventions du diable".
Sources:
Ouvrage collectif, Tourcoing architecture du centre-ville, 1711-1984, 1986.
Le bâtiment visible sur la carte postale date des années 1890. Il succède à un édifice de style néoclassique dessiné par l'architecte Leroy. Sur trois niveaux, avec des baies en plein cintre au rez-de-chaussée et un beau portail, il est déjà à mi-chemin entre l'immeuble commercial et la résidence bourgeoise. L'immeuble qui lui succède est construit dans le même style, monumental et cossu, mais dans l'esprit du nouvel hôtel de ville construit par l'architecte Charles Maillard. L'immeuble est ensuite occupé par la Voix du Nord.
Il y avait toujours sur la Grand'Place beaucoup de fiacres qui permettaient de faire de petites courses en ville (il en coûtait un franc cinquante pour rejoindre la gare). Ici ils côtoient les tramways électriques qui apparaissent un peu avant 1914. Jean-Christophe cite les mises en garde d'une Tourquennoise du siècle dernier à son fils : "ne monte jamais dans ces machines sans chevaux, ce sont des inventions du diable".
Sources:
Ouvrage collectif, Tourcoing architecture du centre-ville, 1711-1984, 1986.