La grand place était baptisée « Grand Marché » ou « Place du marché » jusqu’à la révolution. C’est sur cette place que se tenait déjà la Franche Foire en 1491.
La Grand Place est le cœur politique et social de la ville : sa configuration n’a pas changé mais l’emplacement des édifices qui la bordent a évolué dans le temps.
Le plan de Sanderus montre le centre de Tourcoing tel qu’il était vers 1640 (voir photo n°2) : des maisons s’alignent autour de la place au centre de laquelle se dresse un puits avec sa margelle à colonnes surmontée d’un clocheton.
Au fond s’alignent à partir de la droite la halle échevinale (ancienne mairie) qui porte en façade le lion de Flandres. A côté la boucherie, l’école, la maison des Egards (dans laquelle on scellait les draps de Tourcoing pour en attester l’authenticité). Au pied de Saint-Christophe, une chapelle et de l’autre côté de l’église le château du bailli, représentant du seigneur de Tourcoing. Tout autour, champs et vergers témoignent de l’environnement encore très rural du bourg.
Trois incendies successifs ont ravagé la Grand Place (1607, 1613, 1711). Les reconstructions ont fait évoluer la halle médiévale en un bâtiment classique détruit en 1900 suite à la construction de l’actuel hôtel de ville par Charles Maillard et Louis le Blan, achevé en 1912.
La configuration actuelle de la place remonte donc au début du XXe siècle.
Source :
JEAN-CHRISTOPHE, Si les rues de Tourcoing m’étaient contées…, Imprimerie George Frères, Tourcoing, 1978.
Au fil des rues, Histoire et origine des rues de Tourcoing, ed. Ravet-Anceau, Villeneuve d’Ascq, 2007.
La Grand Place est le cœur politique et social de la ville : sa configuration n’a pas changé mais l’emplacement des édifices qui la bordent a évolué dans le temps.
Le plan de Sanderus montre le centre de Tourcoing tel qu’il était vers 1640 (voir photo n°2) : des maisons s’alignent autour de la place au centre de laquelle se dresse un puits avec sa margelle à colonnes surmontée d’un clocheton.
Au fond s’alignent à partir de la droite la halle échevinale (ancienne mairie) qui porte en façade le lion de Flandres. A côté la boucherie, l’école, la maison des Egards (dans laquelle on scellait les draps de Tourcoing pour en attester l’authenticité). Au pied de Saint-Christophe, une chapelle et de l’autre côté de l’église le château du bailli, représentant du seigneur de Tourcoing. Tout autour, champs et vergers témoignent de l’environnement encore très rural du bourg.
Trois incendies successifs ont ravagé la Grand Place (1607, 1613, 1711). Les reconstructions ont fait évoluer la halle médiévale en un bâtiment classique détruit en 1900 suite à la construction de l’actuel hôtel de ville par Charles Maillard et Louis le Blan, achevé en 1912.
La configuration actuelle de la place remonte donc au début du XXe siècle.
Source :
JEAN-CHRISTOPHE, Si les rues de Tourcoing m’étaient contées…, Imprimerie George Frères, Tourcoing, 1978.
Au fil des rues, Histoire et origine des rues de Tourcoing, ed. Ravet-Anceau, Villeneuve d’Ascq, 2007.